Les
décès ont excédé les naissances au Japon par 31.034 unités au cours du premier
semestre, a déclaré le Ministère de la Santé japonais. Ces nouveaux chiffres
soulèvent la possibilité d’une réduction de la population dès 2005, soit deux
ans plus tôt que précédemment prévu.
Le
taux de natalité en chute du Japon et le vieillissement de la population font
naîtrent des inquiétudes concernant la future croissance de l’économie du pays.
Les
figures présentés par le Japon indiquent que le nombre de décès est monté à
568.671 dans la première moitié de cette année 2005, dépassant le nombre de
naissances, qui est de 537.637 pendant la même période.
"C’est
la première fois que nous enregistrons une baisse aussi importante de la
population" a expliqué un fonctionnaire du ministère. Celui-ci, n’a pas désiré dire de prévisions
pour la seconde moitié de l’année, disant simplement que la population pourrait
commencer à se réduire.
La
diminution "de la population normale" a été due en partie sur une
épidémie de grippe qui a causé 100.000 décès par mois pendant janvier – mars. Il y a également eu également 2.400 à
5.800 naissances de moins chaque mois pendant le premier semestre en
comparaison en 2004.
La
population totale du Japon était de 126.869.397 personnes au 31 mars 2005,
selon un rapport publié le mois dernier par le gouvernement. L’immigration est un facteur négligeable car
le gouvernement du Japon demeure réticent à ouvrir les portes aux étrangers.
Ce
vieillissement de la population soulève des inquiétudes concernant la solidité
du système de la pension du Japon. Le gouvernement essaye de le reformer en
réduisant des avantages et en augmentant le taux de contribution pour des
individus.
Le
taux de natalité du Japon — nombre moyen d’enfants par femme – a atteint un
record minimal de 1,2 en 2004. Les
démographes considèrent généralement un niveau de 2,1 comme "taux de
remplacement normal" pour maintenir une population.
Les
mariages tardifs et un nombre de plus en plus important des personnes choisissant
de rester célibataires sont deux phénomènes souvent cités pour expliquer la
baisse du taux de natalité, avec le coût élevé de l’éducation, du logement
et des longues heures de travail.