7 patrons sur 10
déclarent ne trouvent aucun avantage à employer des
salariés plus âgés, indique une nouvelle étude, à
l’heure des votes des décisions gouvernementales
Britanniques sur l’anti-discrimination par l’âge au
travail.
L’étude
réalisée sur un échantillon de 1.000 employeurs
a également constaté que plus de 8 employeurs sur 10
n’avaient pas encore mis en pratique les nouvelles lois sur les
horaires de travail, qui entrent en vigueur le 1er octobre.
Plus de la moitié
des salariés de plus de 65 ans poseraient des problèmes
supplémentaires en raison des questions de santé liées
à leur âge.
Et 76 % ont jugé
que les lois étaient trop compliquées et nécessaires
pour être simplifiées.
Seulement 17 % ont
indiqué avoir cherché à employer des salariés
plus âgés, pourtant 71 % ont constaté que leurs
employés demandaient de continuer à travailler au delà
de l’âge de la retraite en raison de l’insuffisance de leurs
pensions.
« Il est tout à
fait choquant de voir des entreprises qui ne se sont pas encore
préparées à ces nouvelles mesures. Alors que les
employeurs ont un avis favorable sur les nouvelles lois, ils ne se
sentent même pas concernés, » déclare Mike
Husse, consultant juridique senior, spécialisé dans le
secteur de l’emploi.
Ces résultats
sont apparus au même moment que la prise de conscience du
niveau de misère dans laquelle se trouvaient beaucoup de
retraités.
Mike Husse a indiqué
qu’il avait reçu un flot de plaintes de personnels âgés
déclarant avoir été renvoyés sans raison
valable.
« Nous avons vu
une hausse du nombre d’appels des employés plus âgés
qui sont décidés à porter plainte conre leur
employeur, depuis le vote de la loi anti-discrimination » a
indiqué Michelle Mitchell.
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