L’objectif du projet GERHOME est de concevoir, d’expérimenter et de certifier des solutions techniques supportant des services d’aide au maintien à domicile des personnes âgées, en utilisant des technologies domotiques intelligentes pour assurer autonomie, confort de vie, sécurité, surveillance et assistance à domicile.
L’une des préoccupations dans ce projet est de rendre la technologie « invisible ».
Ces services permettront de réduire les risques d’accidents domestiques (risques de chutes, de brûlures, etc.) et autres risques (canicule, etc.), garder le lien avec les membres de la famille, l’entourage, le médecin, adapter l’habitat afin de suivre et préserver l’autonomie des personnes vieillissantes, offrir d’autre services tels que le suivi médical (suivi des prises de médicaments, « monitoring » temps réel, etc.), la gestion de l’urgence, et l’aide à domicile.
Nos sociétés modernes sont confrontées à un phénomène démographique inéluctable : le vieillissement de la population. Dans l’ensemble de la population française, la part des personnes âgées de 60 ans et plus, qui représentait 12,7% en 1901, est passée à 18,1% en 1962, pour atteindre 19,9% en 1990. A partir de 2005, cette évolution s’est s’accentuée sous l’effet des générations nées après la dernière guerre mondiale. Ce phénomène de vieillissement de la population est encore plus marqué en région PACA, sous l’effet conjugué de l’allongement de l’espérance de vie, de la faible fécondité, et de la baisse de l’apport migratoire. Ainsi, au plan régional, il n’y aurait plus que deux personnes d’âge actif pour une personne de 60 ans et plus dès 2010, alors que dans la France entière cela ne se produirait qu’en 2017.
Face aux coûts élevés de la médecine et des soins en général (facteur économique), face aussi
au souhait légitime de la plupart des personnes âgées pour demeurer dans leur cadre de vie habituel (facteur psychologique), des solutions sont à rechercher pour assurer le plus longtemps possible le maintien (ou le retour) à domicile des personnes en perte d’autonomie ou à risques (personnes âgées vivant seules, personnes handicapées ou souffrant de problèmes de santé chroniques, etc.), et retarder leur entrée en institution (maisons de retraite médicalisées, unités de long séjour, etc.).