L’étude La relation entre l’environnement de travail et le bien-être des salariés réalisée par OpinionWay pour CD&B, premier cabinet français indépendant d’experts en transformation des espaces de travail, révèle que la perception des espaces et l’intégration des nouveaux modes de travail dépend d’un paramètre jusqu’ici peu étudié : l’âge des salariés.

S’ils sont appréciés des moins de 35 ans, les nouveaux modes de travail font face à de nombreuses craintes et réticences de la part des salariés de 50 ans et plus.

Connu par une majorité de salariés (61%), la pratique du coworking bénéficie d’une plus forte notoriété auprès des salariés de moins de 35 ans (occupant des fonctions d’encadrement (76% contre 51%) et de ceux travaillant dans des entreprises de 1000 salariés ou plus (65% contre 56% ou 54% pour les tailles inférieures). La question de la mise en place du coworking est très clivante sur le plan générationnel. En effet, 58% des salariés de moins de 35 ans se déclarent favorables à l’instauration de cette pratique au sein de leur entreprise contre seulement 37% chez les salariés de plus de 50 ans. De même, l’opposition au coworking augmente sensiblement avec l’âge passant de 42% chez les moins de 35 ans à 63% chez les salariés de 50 ans et plus.

« Cette distinction s’explique facilement. Les outils et les espaces collaboratifs font partie d’une tendance relativement récente, impulsée par la génération 15-35 ans. Dans la pratique, les réticences s’effacent aisément à condition que le déploiement de ces nouveaux modes de travail fasse l’objet d’un véritable accompagnement », déclare Michel Ciucci, Directeur Général de CD&B.

L’adhésion au coworking dépend également de la taille de l’entreprise. Dans les entreprises de 100 à 249 salariés, 42% des salariés sont défavorables au coworking alors qu’ils sont une majorité dans les entreprises de 250 à 999 salariés et celles de 1000 salariés ou plus (respectivement 53% et 56%). Les salariés attribuent au coworking trois principaux avantages qui sont les possibilités de socialisation avec des salariés d’autres entreprises (57%), le fait de travailler près de chez soi et de limiter ainsi les transports (53%) et de rompre avec une certaine forme de monotonie en occupant un espace de travail différent (42%).

La pratique du desk sharing est quant à elle encore moins rentrée dans les mœurs et souffre d’un manque de notoriété certain (33% en ont entendu parler et 20% voient très bien de quoi il s’agit). Cette pratique est beaucoup plus connue chez les plus jeunes (40% auprès des moins de 35 ans) que chez leurs aînés (25% auprès des salariés de 50 ans ou plus) ainsi que chez ceux encadrant des collaborateurs (47% contre 23%). Tout comme pour le coworking, les jeunes sont plus enclins à adopter ce mode de travail (40% auprès des moins de 35 ans contre 23% auprès des 50 ans et plus).

La pratique du desk sharing est elle aussi marginale avec environ un salarié sur dix le pratiquant (13%).

Les salariés s’accordent sur le fait que le desk sharing dispose comme principal avantage d’offrir plus de souplesse dans l’organisation des équipes (45%) et la possibilité de choisir son espace de travail en fonction de ses besoins ou de son humeur (38%). Tous les autres avantages potentiels sont cités par moins d’un tiers des salariés, qu’il s’agisse de favoriser des échanges en collaborateurs (31%) ou de travailler en équipe (30%), le fait d’étendre son environnement de travail (22%), d’améliorer la convivialité (21%) ou la concentration (10%).

« La pratique du desk sharing est plébiscitée par de plus en plus d’entreprises, nous le remarquons sur nos carnets de commande. La mise en place de ce modèle exige une organisation managériale souple fondée sur l’autonomie et l’agilité », déclare Michel Ciucci, Directeur Général de CD&B.

 


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