L’industrie québécoise du ski et des sports de glisse pourrait se retrouver avec une baisse de clientèle de 30% d’ici une dizaine d’années, par le simple effet du vieillissement de la population. Une décroissance de cette ampleur aurait des effets dramatiques sur les centres de glisse, concède Claude Péloquin, président-directeur général de l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ). Des stations lanceraient la serviette et la rentabilité de nombreuses autres serait mise à mal, résume-t-il. Une baisse de 30%, basée sur les 6,8 millions de jours/ski de la saison 2003-2004, signifierait 4,8 millions de jours/ski, en 2017. C’est beaucoup moins que le bilan plancher historique de 5,5 millions de jours/ski de 1997-1998. Au terme de cette saison-là, Stoneham, Bromont et Orford avaient fait faillite. «Ce scénario catastrophe – contre lequel nous avons déjà commencé à nous prémunir depuis plusieurs années — n’est pas le seul fait du ski. C’est le sort qui attend tous les autres sports si rien n’est fait», a soumis M. Péloquin, au cours d’un entretien. De récentes données permettent déjà de mesurer les changements démographiques dans la clientèle des stations de ski, dont le plein effet devrait se faire sentir en 2017. NEWSLETTER Recevez chaque

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