La question de la démographie soulève facilement les passions. Aucun sujet traité par L’État de la planète récemment n’a conduit autant de gens à s’asseoir pour rédiger à toute allure une lettre bien sentie. À une époque cette passion était très répandue ; l’enjeu de la démographie apparaissait comme le plus urgent dans les années 1970. Mais cette question a disparu des conversations et les médias en font à peine état aujourd’hui. Que s’est-il passé ? Source : www.delaplanete.org La perspective « néo-malthusienne » de la fin des années 1960 et des années 1970 s’ancrait dans le postulat que la quantité de terres productrices d’aliments et d’autres ressources est fixe tandis que le nombre de personnes croît de manière géométrique. Le nombre de personnes et la croissance annuelle importante, ajoutés à des taux de fertilité élevés, justifiaient à eux seuls cette inquiétude. Malheureusement deux livres – La bombe P (The population bomb) de Paul Ehrlich, et Halte à la croissance ! (traduction sensationnaliste du titre original The limits to growth, rapport publié par le Club de Rome) – qui eurent un large écho, furent par la suite attaqués comme de fausses alarmes et la question fut marginalisée. Mais la croissance de la population mondiale est toujours

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