Les Canadiens qui viendront un jour grossir sensiblement les rangs des aînés sont les mêmes qui, lorsqu’ils étaient nourrissons, ont créé une demande sans précédent de couches, d’aliments pour bébé, de landaus et de berceaux. Ce sont également eux qui ont ensuite rempli les écoles à capacité, surchargeant ainsi le système d’éducation du Canada. Diplômes en main, ils ont inondé le marché du travail et généré une forte demande d’automobiles, de maisons familiales et d’électroménagers. Nées de 1946 à 1966, ces personnes forment une génération si nombreuse que, pendant des décennies, elles ont collectivement beaucoup influencé l’économie, la société et la politique du Canada. Le nombre de ces enfants de l’après-guerre était si élevé que, malgré les faibles taux de fécondité qu’ils ont eux-mêmes enregistrés durant leur période de procréation, la naissance de leurs propres enfants a provoqué, comme par un « effet d’écho », un mini baby-boom. En 1961, le baby-boom allant bon train, 8 % de tous les Canadiens étaient âgés de 65 ans et plus. Cette proportion est passée à 13 % en 2002. On prévoit même qu’elle atteindra les 21 % en 2026, ce qui veut dire qu’il y aura environ 7,7 millions de personnes âgées

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