Les énormes changements dans la structure de la population par âge qu’entraîneraient un ralentissement ou un arrêt de la croissance démographique ne signifient pas forcément que les personnes âgées deviendront un fardeau pour la société. En fait, les politiques qui peuvent stimuler ces changements et rendre la société écologiquement plus viable et plus dynamique, sont les mêmes. Les taux de natalité et de mortalité, dans les pays d’origine essentiellement européenne ainsi qu’au Japon, sont au niveau le plus bas de leur histoire. Si cette situation se maintient, ces pays vont inévitablement avoir des populations beaucoup plus âgées et dont l’effectif total va décliner. Cette perspective a donné naissance à toutes sortes de peurs : manque de main-d’œuvre et inflation par les salaires, pression trop grande sur les fonds publics, affaiblissement de la défense nationale, pénurie d’intellectuels, déclin de la « vigueur » nationale, voire même suicide de la race et extinction de la culture européenne. La plus grande de ces peurs est celle liée à l’anticipation des coûts financiers supplémentaires – pour les retraites, les soins médicaux et les prestations médico-sociales – associés à des populations plus âgées, et à la crainte qu’il n’y ait pas assez de jeunes actifs pour les

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