Auteur : Pierre Aeby (Pro Senectute Suisse) On parle partout d’une nouvelle image de la vieillesse, à commencer par les économistes qui ne cessent de marteler que vieillissement démographique signifie développement d’un nouveau et grand marché à conquérir, ouvert à tous les secteurs des biens et services, et bien plus proche que la Chine. Dans une société de consommation, il ne faut ni s’étonner, ni s’offusquer du fait que la réhabilitation progressive de l’image de la vieillesse passe par la conscience du potentiel énorme de consommation de celles et ceux que l’on nomme désormais les «papy boomers», soit la génération née dans l’immédiat après-guerre et qui se targue aujourd’hui de parvenir à la retraite professionnelle en pleine possession de tous ses moyens (notamment financiers). Il faut plutôt se réjouir qu’il existe enfin une porte d’entrée concrète pour faire évoluer positivement le concept de vieillesse. ; Il y a en effet comme une schizophrénie saisissante au sein de la société, et souvent chez les individus eux-mêmes, qui les fait appréhender les vieilles et les vieux dans des représentations toujours partielles et rarement reliées entre elles. Les vocables de «vieilles» et de «vieux» sont ici utilisés à dessein car ils méritent une

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