Au Canada, un sondage de la Banque CIBC a révélé que jusqu’à deux tiers (67 %) des baby-boomers (âgés de 55 ans et plus) planifient vendre leurs propriétés et que la principale raison invoquée pour vendre est qu’ils veulent acheter une propriété plus petite, une copropriété, ou déménager dans une maison de soins infirmiers ou de retraite (63 %).

Financièrement, les baby-boomers affirment qu’ils sont décidés à vendre afin d’augmenter leur épargne-retraite ou de profiter des prix élevés des habitations, mais qu’ils hésitent à vendre leur propriété actuelle en raison du coût élevé que représente l’achat d’une autre propriété.

Volonté d’une résidence plus petite, mais des hésitations

« Les Boomers sont bien chez eux, mais leur propriété représente probablement leur actif financier le plus important, donc il y a beaucoup de facteurs à considérer qui pourraient influencer leur décision de vendre ou de ne pas vendre alors qu’ils sont à la retraite ou qu’ils s’en approchent », a poursuivi M.  Nicholson. « Il est essentiel de déterminer le revenu dont ils auront besoin à la retraite pour profiter de la vie comme ils l’entendent et se prémunir contre les imprévus. »

Pour certains, le rêve de prendre une retraite au bord de l’eau peut être éclipsé par la réalité, soit la nécessité pour eux d’être plus près de leur famille ou de services médicaux, une situation qui engage des dépenses plus élevées dans le marché actuel, a-t-il ajouté.

Deux propriétaires canadiens sur cinq sont prêts à vendre leur maison pour empocher un profit, mais le prix d’achat élevé d’une autre propriété dissuade près des deux tiers d’entre eux de le faire, indique le même rapport.

Domination du marché immobilier récréatif

Un autre rapport a été publié en 2017 par Royal LePage sur le marché immobilier récréatif canadien indique que les baby-boomers dominent le marché immobilier récréatif.

Contrairement à la majorité du reste du Canada où la génération X (36 à 51 ans) représente la plus grande part des acheteurs de propriétés récréatives, 71 pour cent des répondants du Québec ont nommé les baby-boomers (52 à 70 ans) comme étant la principale clientèle pour ce segment de marché. « C’est connu, la proportion de membres de la génération des baby-boomers au Québec est considérable, et la majorité a quitté ou quittera bientôt le marché du travail. Notre enquête a d’ailleurs révélé que cette clientèle fait l’acquisition de propriétés récréatives dans l’optique d’en faire leur résidence principale une fois à la retraite », remarque M. Léger de Royal LePage.

Par ailleurs, les répondants au sondage sont quasiment unanimes en ce qui à trait aux raisons pour lesquelles les propriétaires existants mettent leur propriété en vente. En effet, 86 pour cent d’entre eux soulignent le vieillissement de leur clientèle, ainsi que la trop lourde tâche que peut représenter l’entretien de leur propriété.

Inversement, le rapport révèle que 67 pour cent des experts indiquent que l’approche imminente de la retraite était le facteur le plus important dans la décision d’acheter une propriété récréative, citant dans une même proportion la sécurité financière comme étant un autre motif sur lequel ils fondent leur décision.

« L’étape de la vie, même au sein d’une même cohorte démographique, est un vecteur déterminant des transactions de propriétés récréatives. Notre enquête indique que selon que les acheteurs ou vendeurs se trouvent dans les premières ou dernières vagues de la génération des baby-boomers, ils penseront à acheter une propriété récréative pour meubler leur projet de retraite, ou à la vendre pour se reloger dans plus petit, diminuer l’entretien et capitaliser sur leur investissement », explique M. Léger.

 

 


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