Pendant plus de deux siècles, le continent européen a été une terre d’émigration. Mais depuis une soixantaine d’années, la situation s’est inversée : les pays européens se font terre d’accueil pour les migrants internationaux et les demandeurs d’asile. La prospérité du continent et son fonctionnement démocratique continueront d’en faire une destination de choix. Est-ce la solution à une population démographique qui décline ? De plus en plus d’hommes politiques et universitaires en sont persuadés. L’Union Européenne a atteint un pic migratoire de 2 millions de personnes, qui ont eu pour principales destinations l’Italie et l’Espagne. Ces deux pays, tout comme le Royaume-Uni, figuraient au siècle dernier parmi les principaux pays d’émigration : ils sont désormais parmi les pays qui ont le solde migratoire (immigration-émigration) le plus élevé au monde. L’immigration, un élément positif pour la population européenne Les statistiques varient bien sûr d’un pays à l’autre : certains nouveaux pays membres de l’UE comme la Pologne ou l’Estonie connaissent un solde migratoire négatif, leur population émigrant davantage que l’immigration qu’ils enregistrent. Au niveau européen, on estime que la population immigrée représente en moyenne 8,6% de la population totale de l’UE. Ces chiffres entretiennent beaucoup de craintes. Pour la française Françoise Castex

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