Les Danois devront travailler plus longtemps, jusqu’à l’âge de 67 ans, afin de pouvoir financer le coûteux régime de l’Etat-providence menacé par le vieillissement croissant de la population. Mais cette décision annoncée mardi par le gouvernement libéral-conservateur et une large majorité du Parlement a reçu un accueil mitigé, mercredi, notamment de la part du Patronat et d’économistes qui jugent le paquet de réformes pour sauver la société de bien-être, insuffisant et manquant d’ambition. Après trois années de réflexions et de débats, le gouvernement d’Anders Fogh Rasmussen et la plupart des partis de la majorité et de l’opposition ont convenu notamment de prolonger progressivement de deux ans l’âge de la retraite à 67 ans, et deux ans également l’âge de la pré-retraire volontaire à 62 ans, à l’horizon 2019-2027. Le Danemark n’a pas le choix «s’il veut préserver sa politique de bien-être», selon le ministre des Finances, Thor Pedersen, car «c’est un défi de financer les dépenses sociales quand il y a plus de personnes âgées inactives et moins de jeunes», a-t-il affirmé mercredi sur la chaîne nationale TV2.Pour lui, «il est clair qu’on vit plus longtemps et qu’on devrait (en conséquence) travailler plus longtemps». Dans les décennies à venir, le

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